- ISCHÉMIE
- ISCHÉMIEISCHÉMIEIrrigation sanguine insuffisante d’un tissu ou d’un organe à la suite d’une baisse du débit cardiaque ou, plus souvent, d’une insuffisance du réseau artériel d’alimentation. Quelquefois également, en dehors de toute baisse du débit sanguin, l’ischémie peut être provoquée par un déficit en hémoglobine. L’ischémie se traduit d’abord par des troubles fonctionnels transitoires apparaissant volontiers à l’effort (claudication intermittente des membres inférieurs, angor, éclipses cérébrales). Si la situation hémodynamique continue à se détériorer, vont apparaître des lésions définitives: gangrène, infarctus du myocarde, ramollissement cérébral... C’est la maladie athéromateuse, qui est responsable de la plupart des cas d’ischémie.• 1832; gr. iskhaimos « qui arrête le sang »♦ Méd. Anémie locale, arrêt ou insuffisance de la circulation du sang dans un tissu ou un organe. Ischémie par compression.ischémien. f. MED Insuffisance de la circulation artérielle dans un organe, un tissu.⇒ISCHÉMIE, subst. fém.MÉD. Diminution ou arrêt de l'apport de sang dans une partie du corps. Ischémie cérébrale; ischémie spasmodique, par compression. Ce caillot empêchait pendant l'exercice l'irrigation suffisante du cerveau d'un seul côté, d'où ischémie unilatérale avec vertige (GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 195).REM. Ischémique, adj. a) Qui est relatif à l'ischémie ou qui est dû à l'ischémie. Nécrose ischémique (cf. BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p. 767). b) Qui est atteint d'ischémie. Il reconnut bien vite, que bien au contraire, la peau devait être rendue ischémique (Radium, 1905, p. 4).Prononc. : [iskemi]. Étymol. et Hist. 1832 (RAYMOND). Produit à partir des élém. formants isch- (du gr.
-, de
« arrêter, retenir ») et -émie. Cf. gr.
« qui arrête le sang ».
ischémie [iskemi] n. f.ÉTYM. 1832; grec iskhaimos « qui arrête le sang », et suff. -émie.❖♦ Méd. Anémie locale, arrêt ou insuffisance de la circulation du sang dans un tissu ou un organe.❖DÉR. Ischémique.
Encyclopédie Universelle. 2012.